Vous avez déjà fait face à un refus de plainte de la part d’un policier ou d’un gendarme qui vous a répondu :
« Non, on ne peut pas prendre votre plainte. »
« Ce n’est pas à nous de gérer ça. »
« Il faut aller ailleurs. »
Et vous repartez, un peu sonné, un peu agacé…
Surtout sans avoir pu faire ce pour quoi vous étiez venu : déposer plainte.
Pourtant, le refus de plainte est illégal ; Personne ne peut y faire obstacle.
Le refus de plainte est une situation frustrante que beaucoup rencontrent lorsqu’ils veulent exercer ce droit. Or, selon l’article 15-3 du Code de procédure pénale, toute personne victime d’une infraction (vol, violences, harcèlement, escroquerie…) peut porter plainte dans n’importe quelle gendarmerie ou commissariat :
– Peu importe la nature de l’infraction
– Peu importe où elle a été commise
Vous n’avez pas besoin de preuve pour déposer plainte. Vous venez déclarer un fait, point
Trois raisons possibles :
Quel que soit le motif, l’officier de police judiciaire doit vous expliquer la raison du refus.
Le procureur de la République est seul compétent pour juger de la recevabilité d’une plainte.
L’officier de police judiciaire fait un premier tri : il enregistre puis transmet.
Le procureur peut alors classer sans suite, ouvrir une enquête ou engager des poursuites pénales.
➡️ Envoyer votre plainte par courrier directement au procureur de la République du tribunal judiciaire dont vous dépendez.
➡️ Utiliser des plateformes en ligne selon le type d’infraction :
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